Chronologie essentielle

par Adriano Oliva, OP et Marta Borgo

 

4 août 1879 : le pape Léon XIII promulgue l’encyclique Aeterni Patris afin de promouvoir l’étude de la philosophie à l’intérieur des institutions de l’Église, en ayant comme modèle l’enseignement de saint Thomas d’Aquin.

Iampridem

Léon XIII, « Iampridem considerando » (éd. léon., t. 1, p. iii).

15 octobre 1879 : par la lettre Iampridem considerando, qui est une sorte de décret applicatif d’Aeterni Patris, le pape Léon XIII fonde l’Académie de saint Thomas à Rome et d’autres chaires d’enseignement de la doctrine de l’Aquinate. Il décide de publier une nouvelle édition complète des œuvres de saint Thomas, qui prévoit une révision de l’édition Piana (Rome, 1570) à partir de « nouveaux manuscrits récemment découverts et rendus utilisables », ainsi que la recherche d’ouvrages inédits du Docteur angélique dans les manuscrits des grandes bibliothèques européennes, afin de compléter la Piana.

9 novembre 1879 : le vicaire général de l’Ordre des Prêcheurs, G. M. Sanvito, dans une lettre circulaire à tout l’Ordre, désigne, pour la première fois, la nouvelle édition de Leonina. Dans cette lettre, il annonce que plusieurs frères travaillent déjà, dans plusieurs bibliothèques d’Europe, à la recherche d’ouvrages inédits de saint Thomas, et à la vérification du texte de la Piana par rapport aux manuscrits conservés dans ces bibliothèques.

18 janvier 1880 : par le « motu proprio » Placere nobis, le pape Léon XIII charge trois cardinaux, A. De Luca, préfet de la Congrégation des études, G. Simeoni, dont dépend l’imprimerie vaticane, et le dominicain T. Zigliara, éminent thomiste, de présider à cette entreprise éditoriale.

4 août 1880 : le pape Léon XIII déclare saint Thomas d’Aquin patron des Universités, des Académies et des Écoles catholiques.

Avant le 28 octobre 1880 : dans une lettre adressée au P. J. M. Larroca, Maître de l’Ordre des Prêcheurs, le P. H. Denifle, qui collabore à l’édition en fouillant les manuscrits de plusieurs bibliothèques, se fait l’interprète de certains collaborateurs et de philologues en exprimant des soucis sur la méthode suivie pour établir cette nouvelle édition : une méthode imposée par le pape, qui ignore les derniers acquis de la philologie classique et de l’étude critique de la Bible et d’autres textes anciens.

17 juin 1882 : la responsabilité scientifique de l’édition est confiée entièrement à l’Ordre dominicain, le card. dominicain T. M. Zigliara gardant sa place de coordinateur. Le pape continue de financer entièrement le travail et les frères qui y sont consacrés.

Ed_leon_t_1

éd. léon., t. 1, page de titre

Début juillet 1882 : le premier volume de la collection léonine paraît à Rome, contenant les commentaires du Periermeneias et des Seconds analytiques d’Aristote, selon l’ordre de publication choisi par les trois cardinaux, qui est exactement celui de l’édition Piana. Dans l’introduction de ce premier tome, le card. Zigliara, énonce les critères d’édition suivis : le texte de la Piana a été comparé, par d’éminents paléographes dominicains, avec les leçons des manuscrits et, là où il était fautif, il a été corrigé d’après les manuscrits, selon les règles de la critique textuelle la plus scientifique, sans négliger d’indiquer en note la leçon de la Piana.

2 octobre 1886 : par une lettre aux cardinaux responsables de l’édition, le pape Léon XIII ordonne d’arrêter l’édition de la série des commentaires d’Aristote et de passer directement à la Somme de théologie et à la Somme contre les Gentils. Le pape demande également de travailler le plus vite possible, ce qui entraîna des conséquences non négligeables sur la qualité scientifique des tomes suivants.

4 avril 1892 : suite au décès des cardinaux De Luca et Simeoni, pour assurer la continuité de l’entreprise, le pape Léon XIII confie la direction de l’édition au Maître de l’Ordre des dominicains. Cette décision sera officialisée par une lettre de Léon XIII du 4 octobre 1893, le card. Zigliara étant décédé le 10 mai 1893. Des changements importants interviennent dans l’organisation du travail et dans la méthode d’édition, visibles dès la publication du tome VIII, en 1895, contenant le début de la IIa-IIae. Les dominicains cherchent à s’émanciper de plus en plus des directives pontificales de 1886.

1906 : paraît l’édition de la Tertia Pars et du Supplementum, la première publication véritablement critique. Dans l’introduction au Supplementum figure la première étude solide sur le système de reproduction du texte, par exemplar et pecia, que l’on appelle « tradition universitaire ». Ce sont les ouvrages les plus demandées au moyen âge qui sont transmis par ce système de copie.

1918-1930 : paraît en trois tomes la Summa contra Gentiles, chacun pourvu d’un appendice contenant l’édition des différentes rédactions autographes de cet ouvrage. Un complément à l’étude critique de cette édition et à ses sources se trouve dans l’introduction du P. R.-A. Gauthier à la traduction française, en 1993.

1935 : Jean Destrez publie La Pecia dans les manuscrits universitaires du xiiie et du xive siècle, première monographie consacrée au système universitaire de copie de manuscrits. Il reprend les résultats des recherches sur ce sujet publiées dans l’introduction du Supplementum et il les complète de nombreux exemples. Les éditions postérieures de la léonine apporteront d’importants compléments à cette première monographie.

1948 : paraît un volume d’indices des deux Sommes. Il s’agit d’un travail imposant, qui a occupé l’équipe pendant une vingtaine d’années.

Octobre 1952 : suite à une décision du chapitre général des dominicains célébré à Washington DC en septembre 1949, sont créées deux sous-commissions de la Léonine, une à Ottawa et l’autre au Saulchoir, près de Paris. Le travail d’édition est réparti ainsi entre la commission centrale de Rome et ces deux autres sous-commissions. La sous-commission canadienne est chargée d’éditer les commentaires bibliques, de Job, d’Isaïe, de l’Évangile de Jean et du corpus paulinien. Le P. Gilles de Grandpré, ancien membre de cette sous-commission fermée en 1996, après avoir édité le De spe (t. 42) en travaillant au Saulchoir, a préparé une remarquable édition de la Lectura super Epistolam ad Romanos, à paraître dans quelques années. La sous-commission du Saulchoir est chargée de l’édition des commentaires des Sentences et d’Aristote, des Opuscules et des prédications. La commission romaine est chargée de l’édition des questions disputées.

1953-1964 : la sous-commission du Saulchoir, sous la direction du P. L. J. Bataillon, organise, surtout en Europe, une campagne de recherche systématique et de photographie des manuscrits contenants des œuvres de saint Thomas, mais aussi d’autres auteurs, antérieurs et contemporains. Les recherches ne se limitent pas aux grandes bibliothèques, mais aussi aux plus petites, publiques et privées, paroissiales et conventuelles. Le P. R. Migneault, de la sous-commission d’Ottawa, est chargé des mêmes recherches au Canada et aux États-Unis. Actuellement, la Commission léonine possède la reproduction d’un peu plus de quatre mille manuscrits.

1954 : en collaboration avec la Léonine du Saulchoir, et en particulier avec le P. L. J. Bataillon, le P. H. D. Saffrey publie, dans les « Textus Philosophici Friburgenses », une édition du commentaire de saint Thomas au Liber de causis digne de figurer dans la Léonine. Le P. Saffrey découvre l’existence simultanée de plusieurs exemplaria d’un même ouvrage et il élabore la notion d’interchangeabilité des pièces d’un exemplar avec celles d’un autre. Il en résulte la nécessité d’éditer ces textes en prenant comme unité critique de base la pièce elle-même, afin de reconstituer le texte des exemplaria.

1956 : à l’édition léonine se joint une nouvelle collection : « Editores Operum Sancti Thomae de Aquino », pour y publier des études et ne pas alourdir ainsi les introductions de la grande collection. Le premier volume est consacré aux Secrétaires de saint Thomas, par A. Dondaine. Cette étude ne se borne pas à élucider la manière selon laquelle saint Thomas travaillait à l’aide de secrétaires, mais elle prépare l’édition des questions disputées De veritate (t. 22, 1-3), d’après le manuscrit contenant la dictée de saint Thomas. Toute la traduction manuscrite dépend de ce manuscrit dicté, mais par l’intermédiaire du modèle de la tradition universitaire à pecie, qui, malheureusement, a fortement abrégé le texte de la dictée, par omissions et par résumés très éloignés de l’original dicté. Jusqu’à l’édition léonine du De veritate, on n’a eu donc accès qu’à un texte mutilé de ces questions, celui de la tradition universitaire, dont dépend le texte reproduit dans l’Index thomisticus, qui ne correspond pas à celui de l’édition léonine : il s’agit du texte de l’édition Marietti, amendé, très imparfaitement, sur celui de la léonine. Ce cas n’est pas isolé : il se reproduit toutes les fois que, dans l’Index thomisticus, le texte d’une ancienne édition a été adapté à celui de l’édition léonine.

1961 : parution de l’article « L’édition des œuvres de saint Thomas » par A. Dondaine [Archiv für Geschichte der Philosophie 43 (1961), p. 171-190]. Le P. Dondaine, alors président de la Commission Léonine, explique bien la méthode suivie dans l’édition des tomes 8 à 15 de la collection et montre la nécessite d’y apporter deux compléments. Premièrement, chaque manuscrit d’un ouvrage doit être comparé (collationné) avec tous les autres (au moins sur plusieurs échantillons de texte, assez longs pour révéler des variantes significatives) ; aucune négligence a priori n’est admise. Deuxièmement, la méthode « généalogique » d’analyse de la tradition du texte ne peut s’appliquer que dans le cas de copie traditionnelle de manuscrits (de père à fils, de fils à petit-fils, et ainsi de suite), tandis que, dans le cas d’une tradition universitaire, où chaque manuscrit dépend du même exemplar ou de plusieurs, cette méthode généalogique ne pourra produire aucun résultat critique. Ces deux principes, perfectionnés à l’occasion des éditions qui paraitront dès 1965, sont, aujourd’hui, le fondement des critères de l’édition léonine.

1965 : parution de l’Expositio super Iob ad litteram, le premier volume de ce qu’on a appelé la « nouvelle série » de l’édition léonine, en raison de l’application des nouvelles méthodes ecdotiques annoncées dans l’article du P. A. Dondaine, en 1961. Pour la première fois, la préface est en français. La nouvelle série se distingue des tomes précédents aussi par un format plus petit. Ces changements sont le fruit de la réorganisation de la Commission léonine en 1952 et de la mise au point de la nouvelle méthode ecdotique, exposée par le même A. Dondaine dans l’introduction de ce tome qu’il a édité. L’édition apporte une grande nouveauté dans la connaissance du système de confection des exemplaria : le texte de la tradition universitaire du Super Iob dépend d’un manuscrit qui, dans le stemma, se situe très loin de l’original, composé par saint Thomas en Italie. Cela démentit définitivement l’idée de l’abbé Destrez sur la haute qualité du texte des exemplaria, comme si la tradition universitaire était une garantie pour la qualité du texte.

1966 : création d’une sous-commission auprès de l’Université de Yale. L’édition du commentaire de la Métaphysique, de celui sur les Noms divins, et, en 1971, de celui du IIIe livre des Sentences est confiée à cette équipe. En 1976, la sous-commission est transférée de l’Université de Yale à la « Dominican House of Studies » de Washington DC et elle sera fermée en janvier 2004.

1967 : création d’une sous-commission à Torrente, près de Valencia, en Espagne, chargée de l’édition du commentaire du IIIe livre des Sentences. La sous-commission sera fermée en 1971.
Dans la collection « Editores Operum Sancti Thomae de Aquino » paraît un deuxième numéro, qui constitue le premier tome d’un catalogue des manuscrits contenant des œuvres de saint Thomas : Codices manuscripti operum Thomae de Aquino, t. I : Autographa et Bibliothecae A – F, ed. H. F. Dondaine et H. V. Shooner, Romae Ad Sanctae Sabinae, Commissio Leonina. Ce catalogue ne décrit pas les manuscrits d’un point de vue strictement codicologique, mais il est plutôt un « répertoire descriptif », contenant toutes les notices susceptibles d’être utiles à l’édition des œuvres de saint Thomas. Comme le premier numéro de la collection, ce volume a le but d’alléger la description des manuscrits à l’intérieur des introductions de la grande collection léonine. Dans ces dernières, cependant, on trouve parfois des compléments à la description publiée dans les Codices. Trois autres tomes sont parus depuis et un quatrième est en préparation, par les soins de Denise Bouthillier.

1969 : parution du premier volume des Opuscules (éd. H.-F. Dondaine, t. 40) et de la Sententia libri Ethicorum (éd. R.-A. Gauthier, t. 47, 1-2). Si l’édition du premier des quatre tomes d’Opuscules permet de mettre au point certaines notions fondamentales pour l’examen de traditions non universitaires (groupe élémentaire, variantes à témoins rares, variantes pures), la Sententia est le premier cas d’édition léonine pièce par pièce, où l’on prouve non seulement l’existence de plusieurs exemplaria différents entre eux, mais aussi l’existence d’exemplar double ou triple, à savoir, d’un seul et même exemplar, constitué d’un ou de plusieurs jeux de pièces, différentes, certes, mais de longueur identique et donc parfaitement interchangeables. Le P. Gauthier a été le dernier à écrire une préface en latin.

1971 : parution du tome 48, contenant la Sententia libri Politicorum (éd. H. F. Dondaine, L. J. Bataillon), la Tabula libri Ethicorum (éd. R.-A. Gauthier) et une étude du P. Gauthier, « Saint Thomas et l’Éthique à Nicomaque », qui, entre autres, résume la partie critique de l’introduction à la Sententia libri Ethicorum (t. 47, 1). Dans l’introduction à la Sententia libri Politicorum, sont élaborés les critères pour restituer la graphie du latin médiéval d’après les manuscrits : pour la première fois, dans l’édition léonine, le texte est édité selon cette graphie.

1972-1974 : le P. R.-A. Gauthier, publie, dans l’« Aristoteles latinus », toutes les traductions du grec en latin de l’Éthique à Nicomaque.

Janvier 1973 : en raison de la fermeture du Saulchoir d’Étiolle (Paris), la sous-commission salicétaine de la léonine est transférée à Grottaferrata (Rome), où la rejoint une partie de la commission de Sainte-Sabine (Rome). Les frères dominicains sont accueillis par les frères franciscains éditeurs de Quaracchi, qui s’étaient installés au Collège Saint-Bonaventure de Grottaferrata en 1969. Ce fructueux partage de vie religieuse et de travail scientifique durera trente ans.

1978 : le P. P.-M. Gils publie, dans Scriptorium, « Codicologie et critique textuelle. Pour une étude du ms. Pamplona, Catedral 51 », manuscrit qui est le premier exemplar du Scriptum super III Sententiarum. Le P. Gils découvre plusieurs manuscrits copiés certainement sur cet exemplar et il analyse ainsi l’évolution de ce modèle et de son texte, ses pièces refaites, sa durée en tant que modèle à disposition des copistes et la manière dont il a été copié. En 1958, 1961 et 1962, le P. Gils avait déjà étudié les autographes de saint Thomas, et il reprendra ces travaux dans le tome 50 de l’édition léonine.

1982 : parution des Quaestiones disputatae de malo (éd. P.-M. Gils, t. 23). Bien que de cet ouvrage nous ne connaissions qu’une tradition universitaire, dans l’introduction de ce tome, on peut trouver une initiation à la méthode critique de l’édition léonine, qu’on ne pourrait pas plus scientifique et lumineuse.

Sentencia_De_anima

éd. léon., t. 45, 1, p. 32

1984 : parution de la Sentencia libri De anima (éd. R.-A. Gauthier, t. 45, 1). L’introduction présente de manière exemplaire les relations complexes que peuvent entretenir entre elles la tradition universitaire et la tradition indépendante d’un même ouvrage.

1988 : parution de La production du livre universitaire au moyen âge. Exemplar et pecia, éd. L. J. Bataillon, B. G. Guyot, R. H. Rouse, Paris, Éditions du CNRS. Ce volume, fruit d’un colloque international organisé en mai 1983 au Collège Saint-Bonaventure de Grottaferrata, constitue encore actuellement l’ouvrage de référence sur ce sujet, que plusieurs volumes de l’édition léonine ont contribué, dès 1906, à étudier et à élucider.

1992 : parution du Super Boetium de Trinitate (éd. P.-M. Gils, t. 50). Dans un appendice intitulé « S. Thomas écrivain », le P. Gils, qui avait consacré, entre 1958 et 1962, quatre articles à deux autographes thomistes, nous livre ici une remarquable étude systématique et complète de tous les autographes de saint Thomas et sur sa manière d’écrire.

1993 : le P. R.-A. Gauthier, qui en 1961 avait déjà publié une importante introduction à la traduction française de la Somme contre les Gentils publiée par P. Lethielleux, publie une nouvelle introduction à une traduction française de cet ouvrage, parue aux Éditions Universitaires et diffusée aujourd’hui par la Librairie philosophique J. Vrin. Il s’agit d’un important complément de l’édition léonine des années 1918-1930, tant pour la critique textuelle que pour les sources, en particulier pour Aristote. Une étude doctrinale, qui ne remplace pas celle de 1961, nous permet une intelligence profonde de cette Somme et nous dévoile un peu son auteur et ses choix philosophiques.

10 juin 2003 : la Commission léonine installe son siège principal à Paris, au Saulchoir. En ce lieu, elle collabore avec la Bibliothèque du Saulchoir, où peuvent être consultés les livres de la Commission léonine, et avec la Revue des sciences philosophiques et théologiques, où la Commission léonine assure un Bulletin annuel d’histoire des doctrines médiévales.

13 décembre 2003 : Journée d’études, « La Commission léonine : la philologie et l’histoire au service de la pensée », organisée à l’Université Paris-Sorbonne, par le Prof. R. Imbach et le P. A. Oliva, à l’occasion de l’installation de la Léonine à Paris.

13 février 2009 : le P. L. J. Bataillon meurt subitement. Dernier de l’équipe du Saulchoir qui, à partir de 1952, a renouvelé complètement la méthode de l’édition léonine, il a pu former, soit directement, soit indirectement, tous les membres de l’équipe actuelle de la Léonine, grâce à son érudition prodigieuse et à sa finesse exquise.

5 et 6 décembre 2013 : en vue de la parution de l’édition critique des Sermons de saint Thomas (éd. L. J. Bataillon, t. 44, 1), la Revue des Sciences philosophiques et théologiques, le Laboratoire d’études sur les monothéismes (CNRS), l’Université Paris-Sorbonne, l’Université Paris Panthéon-Sorbonne et la Commission léonine ont organisé le colloque : « Théologie et philosophie en prédication : de Thomas d’Aquin à Jean Calvin ». Celui-ci avait été précédé d’un recueil d’articles publié dans la RSPT 97.2-3 (2013) : « Théologie et philosophie en prédication : d’Origène à Thomas d’Aquin ».